lundi 22 novembre 2010

La brise du jour

Il faut savoir se donner du temps à soi-même et pas seulement aux autres. Ce qu’il faut c’est d’essayer d’être indulgent envers soi-même : mettre sa barre assez haut et s’accorder des moments de répit indispensables pour souffler et faire le point. C’est en quelque sorte recharger ses batteries, on en a tous besoin. Oui toi aussi.

Ce qui importe, c’est de faire un pas, encore un pas, c’est en somme le même pas que l’on recommence dit Saint-Exupéry. Tout le problème se trouve à ce niveau : pouvoir recommencer le même pas. Que de laisser-aller, que de médiocrité consentis entre deux pas. Cela conduit fatalement à faire une éternité d’un pas à un autre. A cette allure, une révolution complète prendra un siècle et même plus.

Le premier pas, suivi d’un autre pas, ensuite d’un autre et puis d’un autre demande de l’endurance et beaucoup de sacrifices. Je suis parfois de ceux qui pensent que l’on peut ménager la chèvre et le chou, mais personnellement je n’ai jamais fait cette expérience ; ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Entre temps, le temps lui n’attend pas.

lundi 7 septembre 2009

Durban II ou la question du racisme sans les noirs

Le racisme est une idéologie qui prône la supériorité d’une race ou d’un groupe ethnique sur un autre. Mais au fil des siècles, année après année, le constat est d’évidence : la race noire est celle qui eut été, qui fut, qui a été et qui continue à être la principale victime du racisme. Les injustices, les exactions, les préjugés, les injures et autres quolibets subis par les hommes et les femmes à la peau noire n’ont pas de pareil dans l’histoire de l’humanité.

C’est cette triste et lancinante réalité qui a fait du racisme un concept réducteur : il est aujourd’hui conçu davantage sinon exclusivement comme une idéologie qui admet la supériorité de la race blanche sur la race noire plutôt qu’autre chose. C’est que quatre fois sur cinq, lorsque l’on parle de racisme, les personnes en présence ne sont rien d’autre que des blancs et des noirs.

C’est cette réalité que la communauté internationale a niée à Genève en Suisse lors de la Conférence internationale sur le racisme (Durban II). Les discriminations subies par les africains n’étaient pas au menu. On s’est comporté comme si de rien n’était, d’autant plus que les africains n’avaient pas voix au chapitre.

Selon toute vraisemblance, pour les occidentaux, les discriminations subies par les africains sont tout sauf du racisme. Ils se comportent comme si c’était chose normale. Comment expliquer que les nations qui prétendent nous donner des leçons en droit de l’Homme aient rejeté les demandes de compensation financière pour l’esclavage et la colonisation ? Comment expliquer que les français parlent du « rôle positif de la colonisation » et que leur président Nicolas Sarkozy fasse pratiquement l’apologie de cette colonisation dans son fameux discours de Dakar ? Cela ne fait aucun doute que les occidentaux se moquent de nous comme d’une guigne.

Il s’agit là ni plus ni moins de la énième belle leçon donnée aux africains. La pieuvre du racisme a ses tentacules dans tout le monde occidental qui la nourrit et veille sur elle puisqu’elle est l’un des fleurons de sa suprématie. N’allez quand même pas demander à un nain de se débarrasser de l’escabeau qui le fait paraître plus grand et impressionnant sans solution de rechange.

C’est aux africains et à eux seuls qu’il revient de combattre le racisme au lieu de compter sur un système mis en place par les racistes qui défendent les droits de l’Homme quand cela les arrange.

Jusqu’ici, presque tout ce que les africains savent sur eux-mêmes leur a été rapporté par les blancs. Pour s’en rendre compte, voici par exemple un extrait des missions assignées aux missionnaires par le Roi Léopold II de Belgique : vous interprèterez l’évangile de façon qu’il serve à mieux protéger nos intérêts dans une partie. Pour ce faire, vous veillerez entre autres à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorge leur sol et sous-sol, pour éviter qu’ils s’y intéressent, qu’ils ne nous fassent pas concurrence meurtrière et rêvent un jour de nous déloger. Votre connaissance de l’évangile nous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles d’aimer la pauvreté (…) Eviter de développer l’esprit de critique dans vos écoles. Apprendre aux élèves à écrire et non à raisonner. Je vous l’accorde, l’image est renversante.

Pour rester dans le monde religieux, l’africain devrait pouvoir dire au paralytique qui est en lui lève-toi et marche.

Durban II ou la question du racisme sans les noirs

Le racisme est une idéologie qui prône la supériorité d’une race ou d’un groupe ethnique sur un autre. Mais au fil des siècles, année après année, le constat est d’évidence : la race noire est celle qui eut été, qui fut, qui a été et qui continue à être la principale victime du racisme. Les injustices, les exactions, les préjugés, les injures et autres quolibets subis par les hommes et les femmes à la peau noire n’ont pas de pareil dans l’histoire de l’humanité.

C’est cette triste et lancinante réalité qui a fait du racisme un concept réducteur : il est aujourd’hui conçu davantage sinon exclusivement comme une idéologie qui admet la supériorité de la race blanche sur la race noire plutôt qu’autre chose. C’est que quatre fois sur cinq, lorsque l’on parle de racisme, les personnes en présence ne sont rien d’autre que des blancs et des noirs.

C’est cette réalité que la communauté internationale a niée à Genève en Suisse lors de la Conférence internationale sur le racisme (Durban II). Les discriminations subies par les africains n’étaient pas au menu. On s’est comporté comme si de rien n’était, d’autant plus que les africains n’avaient pas voix au chapitre.

Selon toute vraisemblance, pour les occidentaux, les discriminations subies par les africains sont tout sauf du racisme. Ils se comportent comme si c’était chose normale. Comment expliquer que les nations qui prétendent nous donner des leçons en droit de l’Homme aient rejeté les demandes de compensation financière pour l’esclavage et la colonisation ? Comment expliquer que les français parlent du « rôle positif de la colonisation » et que leur président Nicolas Sarkozy fasse pratiquement l’apologie de cette colonisation dans son fameux discours de Dakar ? Cela ne fait aucun doute que les occidentaux se moquent de nous comme d’une guigne.

Il s’agit là ni plus ni moins de la énième belle leçon donnée aux africains. La pieuvre du racisme a ses tentacules dans tout le monde occidental qui la nourrit et veille sur elle puisqu’elle est l’un des fleurons de sa suprématie. N’allez quand même pas demander à un nain de se débarrasser de l’escabeau qui le fait paraître plus grand et impressionnant sans solution de rechange.

C’est aux africains et à eux seuls qu’il revient de combattre le racisme au lieu de compter sur un système mis en place par les racistes qui défendent les droits de l’Homme quand cela les arrange.

Jusqu’ici, presque tout ce que les africains savent sur eux-mêmes leur a été rapporté par les blancs। Pour s’en rendre compte, voici par exemple un extrait des missions assignées aux missionnaires par le Roi Léopold II de Belgique : vous interprèterez l’évangile de façon qu’il serve à mieux protéger nos intérêts dans une partie. Pour ce faire, vous veillerez entre autres à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorge leur sol et sous-sol, pour éviter qu’ils s’y intéressent, qu’ils ne nous fassent pas concurrence meurtrière et rêvent un jour de nous déloger. Votre connaissance de l’évangile nous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles d’aimer la pauvreté (…) Eviter de développer l’esprit de critique dans vos écoles. Apprendre aux élèves à écrire et non à raisonner. Je vous l’accorde, l’image est renversante.

Pour rester dans le monde religieux, l’africain devrait pouvoir dire au paralytique qui est en lui lève-toi et marche.

Durban II ou la question du racisme sans les noirs

Le racisme est une idéologie qui prône la supériorité d’une race ou d’un groupe ethnique sur un autre. Mais au fil des siècles, année après année, le constat est d’évidence : la race noire est celle qui eut été, qui fut, qui a été et qui continue à être la principale victime du racisme. Les injustices, les exactions, les préjugés, les injures et autres quolibets subis par les hommes et les femmes à la peau noire n’ont pas de pareil dans l’histoire de l’humanité.
C’est cette triste et lancinante réalité qui a fait du racisme un concept réducteur : il est aujourd’hui conçu davantage sinon exclusivement comme une idéologie qui admet la supériorité de la race blanche sur la race noire plutôt qu’autre chose. C’est que quatre fois sur cinq, lorsque l’on parle de racisme, les personnes en présence ne sont rien d’autre que des blancs et des noirs.
C’est cette réalité que la communauté internationale a niée à Genève en Suisse lors de la Conférence internationale sur le racisme (Durban II). Les discriminations subies par les africains n’étaient pas au menu. On s’est comporté comme si de rien n’était, d’autant plus que les africains n’avaient pas voix au chapitre.
Selon toute vraisemblance, pour les occidentaux, les discriminations subies par les africains sont tout sauf du racisme. Ils se comportent comme si c’était chose normale. Comment expliquer que les nations qui prétendent nous donner des leçons en droit de l’Homme aient rejeté les demandes de compensation financière pour l’esclavage et la colonisation ? Comment expliquer que les français parlent du « rôle positif de la colonisation » et que leur président Nicolas Sarkozy fasse pratiquement l’apologie de cette colonisation dans son fameux discours de Dakar ? Cela ne fait aucun doute que les occidentaux se moquent de nous comme d’une guigne.
Il s’agit là ni plus ni moins de la énième belle leçon donnée aux africains. La pieuvre du racisme a ses tentacules dans tout le monde occidental qui la nourrit et veille sur elle puisqu’elle est l’un des fleurons de sa suprématie. N’allez quand même pas demander à un nain de se débarrasser de l’escabeau qui le fait paraître plus grand et impressionnant sans solution de rechange.
C’est aux africains et à eux seuls qu’il revient de combattre le racisme au lieu de compter sur un système mis en place par les racistes qui défendent les droits de l’Homme quand cela les arrange.
Jusqu’ici, presque tout ce que les africains savent sur eux-mêmes leur a été rapporté par les blancs. Pour s’en rendre compte, voici par exemple un extrait des missions assignées aux missionnaires par le Roi Léopold II de Belgique : vous interprèterez l’évangile de façon qu’il serve à mieux protéger nos intérêts dans une partie. Pour ce faire, vous veillerez entre autres à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorge leur sol et sous-sol, pour éviter qu’ils s’y intéressent, qu’ils ne nous fassent pas concurrence meurtrière et rêvent un jour de nous déloger. Votre connaissance de l’évangile nous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles d’aimer la pauvreté (…) Eviter de développer l’esprit de critique dans vos écoles. Apprendre aux élèves à écrire et non à raisonner. Je vous l’accorde, l’image est renversante.
Pour rester dans le monde religieux, l’africain devrait pouvoir dire au paralytique qui est en lui lève-toi et marche.
"...Quelqu'un me demandait un jour le moyen de devenir infatigable; je lui ai dit:"Je veux bien vous dire le secret, mais pourrez-vous le réaliser?... Le secret, c'est de ressentir un grand amour pour tout ce que l'on fait, car c'est l'amour qui réveille toutes les puissances en l'Homme"
Omraam Mikhael AIVANHOV

VOUS ETES LES BIENVENUS!!!